Colorants alimentaires : un poison inutile qui coûte cher à la santé publique
- oliviertoma
- 24 avr.
- 2 min de lecture
(et que les acheteurs peuvent éliminer dès maintenant)
D’ici fin 2026, les États-Unis interdiront tous les colorants alimentaires artificiels*

. L'annonce, relayée récemment par Le Monde et Pourquoi Docteur, marque un tournant décisif dans la protection de la santé publique. Ces colorants — du rouge allura (E129) au jaune orangé (E110) — ne sont pas anodins : ils sont liés à des troubles du comportement, des allergies, et des effets toxiques sur le foie ou les cellules.
En Europe, certains sont encore autorisés malgré les alertes scientifiques. Pourtant, les études s’accumulent : troubles de l’attention chez l’enfant, effets génotoxiques, potentiels cancérigènes, mal-être chronique… Et ces effets ont un coût. Un coût humain, mais aussi un coût pour notre système de santé. L’exposition à certaines substances chimiques suspectées de perturber le système endocrinien coûte chaque année 157 milliards d’euros à l’Europe.
👉 Et si nous n’attendions pas les réglementations pour agir ?
Dans les hôpitaux, les cliniques, les EHPAD, les repas servis font partie intégrante du soin. C’est pourquoi les acheteurs hospitaliers ont un rôle clé à jouer. Il est temps d’intégrer dès aujourd’hui, dans les appels d’offres et les référencements, un critère simple : zéro colorant artificiel.
✅ Préférer des aliments sans colorants douteux,
✅ Référencer des produits plus simples, plus sains, plus transparents,
✅ Exiger des fournisseurs des engagements clairs.
Cela ne relève pas de l’utopie, mais du bon sens économique et sanitaire.
La France a déjà interdit le dioxyde de titane (E171) dans l’alimentation. Mais il est encore présent dans des médicaments et des cosmétiques. C’est un non-sens sanitaire. La cohérence exige que l’on aille plus loin. Les produits mis à disposition des patients ne doivent contenir aucune substance suspectée de nuire à leur santé.
🎯 L’Union européenne doit suivre (et dépasser) l’exemple américain. Et les établissements de santé peuvent s’y préparer dès maintenant.
*Colorants artificiels bientôt interdits aux États-Unis (fin 2026) :
E127 – Érythrosine (Red n°3)
E129 – Rouge Allura AC (Red n°40)
E102 – Tartrazine (Yellow n°5)
E110 – Jaune orangé S (Yellow n°6)
E133 – Bleu brillant FCF (Blue n°1)
E132 – Indigotine (Blue n°2)
E143 – Vert solide FCF (Green n°3)
E107 – Jaune 2G (Orange B)
E121 – Rouge Citrus n°2
Ces colorants sont d’origine pétrochimique et associés à divers effets délétères sur la santé : hyperactivité, allergies, troubles métaboliques, génotoxicité…
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