Développement Durable : blagues & fables : « Les Ogres de l’Ogralie »
- oliviertoma
- 19 déc. 2024
- 2 min de lecture

Les Ogres de l'Ogralie
Il était une fois, dans une contrée lointaine appelée l’Ogralie, un peuple d'ogres qui vivaient à l’écart des humains. Ces ogres, fiers et imposants, étaient attachés à leur mode de vie ancestral, qu’ils protégeaient jalousement. Leur confort et leur prospérité étaient sacrés, et nul ne devait venir troubler leur quiétude.
Ces ogres étaient omnivores, mais leur alimentation reposait essentiellement sur une tradition : la consommation de bœufs d’Amazonie. Ces bœufs, nourris aux graines de soja, étaient célèbres pour leur chair tendre et leurs vertus supposées. En mangeant ces bœufs, les ogres se sentaient invincibles, virils, et prospères. Mais pour être à la hauteur de cette réputation, les bœufs dûrent eux-mêmes se nourrir d'une potion à base de soja, d’huile de palme, de cacao, et être massés avec du marc de café et de la sève d’hévéa pour produire un cuir des plus solides.
Chaque année, pour répondre à cette demande insatiable, 10 millions d’hectares de forêts étaient rasés dans des contrées lointaines. Ces forêts, pourtant vitales pour l’équilibre de la planète, disparaissaient sans que les ogres ne s’en inquiètent. « Ce n’est pas chez nous, ça ne nous concerne pas », disaient-ils.
Mais un jour, quelque chose changea.
La moitié de la planète se retrouva sans arbres. Les animaux sauvages, chassés de leurs habitats naturels, commencèrent à migrer vers les villes. Avec eux vinrent des maladies nouvelles, des zoonoses, des épidémies, et bientôt des pandémies. Les humains étaient dépassés, mais en Ogralie, tout semblait encore paisible… Jusqu’à ce qu’une armée de papillons et de colibris démunis d’abris déferle sur leur territoire. Ces créatures étaient porteuses d’un virus redoutable : la peste du papillon.
Ce virus transformait en chrysalide tout être vivant qu’il touchait. Les ogres, impuissants, furent emportés les uns après les autres. En quelques mois, il n’y eut plus personne pour raconter leurs exploits ou pleurer leur déclin. Ainsi se termina l’époque des ogres de l’Ogralie.
Pourtant, il y avait eu un avertissement. Un vieux sage, l’un des premiers ogres, avait prévenu ses pairs bien des siècles plus tôt. Il leur avait dit :
« Mes amis, notre communauté grandit. En deux siècles, notre population a été multipliée par huit. Nous ne pouvons plus vivre comme avant. Nous devons réduire notre consommation de bœufs d’Amazonie et des ressources venues de l’autre bout du monde. Regardons autour de nous : nous avons des glands, des champignons, des baies, du miel, des algues, de la sève de bouleau, de l’hydromel en abondance ! Tout ce qu’il faut pour vivre en paix et préserver notre écosystème. C’est si simple. »
Mais les jeunes ogres avaient ricané : « Rien ne doit changer pour nous. On a toujours fait comme ça. Pourquoi changer ? Au pire, nos petits-enfants s’en occuperont. Nous, tout va bien ! »
Et c’est ainsi que, par orgueil et aveuglement, les ogres ignorèrent les signes et scellèrent leur destin.
la morale: La Terre n’a pas besoin des humains, mais les humains ont tous besoin de la biodiversité pour exister, se nourrir, et se soigner. Réfléchissons à nos choix de consommation avant qu’il ne soit trop tard. Écoutons et agissons pour préserver ce qui compte vraiment.
et voici en image quelques conseils avisés : https://youtu.be/uNZpTyzN2F0?si=VfQj_OgSwTVXeKjb
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