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ESG, sanctions et résilience : ce que nous apprend la réalité

  • oliviertoma
  • 28 mars
  • 2 min de lecture

La responsabilité sociétale n’est plus un supplément d’âme. Elle devient un bouclier stratégique dans un monde où les entreprises sont tenues responsables de leurs impacts – environnementaux, sociaux ou encore sanitaires.

⚖️ Des exemples concrets de sanctions ESG

  • Bayer, géant de la pharmacie, a payé très cher le rachat de Monsanto. Le coût n’a pas été seulement financier (63 milliards $), mais aussi réputationnel et juridique, avec des vagues de procès autour du glyphosate qui ont entraîné une chute massive de sa valeur en Bourse.

  • Les fabricants de sols en PVC, en France, ont été condamnés à 302 millions d’euros pour entente illégale. L’entente sur les prix, un vieux réflexe industriel, devient intolérable à l’heure de la transparence.

  • Une banque française a récemment été condamnée pour pratiques commerciales trompeuses, illustrant que la responsabilité ne s’arrête pas à l’environnement mais inclut l’éthique commerciale.

  • Austrian Airlines a écopé d’une condamnation pour greenwashing, pour avoir indûment présenté un vol comme "neutre en carbone".

  • L’État français lui-même a été condamné par le Conseil d’État à 10 millions d’euros d’amende pour non-respect de ses obligations sur la qualité de l’air.

  • Enfin, La Poste a été interpellée sur son devoir de vigilance, une obligation croissante pour toutes les grandes entreprises sur les droits humains et environnementaux.


Un enjeu universel

Tous les secteurs sont concernés. Il ne s’agit plus uniquement de « faire un geste pour la planète » mais de prévenir des risques majeurs :

  • risques financiers (amendes, pertes de valeur)

  • risques juridiques (plainte, condamnation)

  • risques d’image (perte de confiance)

  • risques humains (santé, conditions de travail)


Une démarche volontaire de RSE : la meilleure assurance

Anticiper, ce n’est pas céder à une mode. C’est faire preuve de bon sens, de lucidité. La RSE bien conduite permet de :

  • réduire les risques à court, moyen et long terme,

  • créer un climat de confiance avec les parties prenantes,

  • s’inscrire dans une trajectoire durable, éthique et rentable.


Une obligation morale et juridique

Les articles 1 et 2 de la Charte de l’environnement, intégrée à notre Constitution, rappellent :

Art. 1er – Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
Art. 2 – Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.

Nous avons donc des droits… mais aussi des devoirs. Et dans ce cadre, la démarche RSE n’est pas seulement une bonne idée, c’est une exigence éthique.




ree

Pour un monde plus sain, plus noble, plus durable

Agir en amont, c’est refuser de subir.Anticiper, c’est viser la Très Haute Qualité Sanitaire, Sociale et Environnementale.C’est œuvrer à un monde où l’on agit en conscience, pour soi, pour les autres, pour les générations futures.

 
 
 

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