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📍Catastrophes naturelles : l’addition s’alourdit. Le vrai luxe, c’est d’agir.

  • oliviertoma
  • 20 juin
  • 2 min de lecture

2024 a été l’année de tous les records. Et pas ceux qu’on fête.

Selon le dernier rapport de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), les catastrophes naturelles ont coûté à la collectivité française 6,5 milliards d’euros en 2023, dont 4,7 milliards pour les seuls épisodes de sécheresse-réhydratation des sols. Un phénomène qui concerne désormais un territoire de plus en plus large et des millions d’habitants. La France entière s’affaisse, au propre comme au figuré.


Et ce n’est qu’un début. Si rien ne change, le coût annuel moyen des catastrophes naturelles pourrait atteindre 10 milliards d’euros par an d’ici 2050, soit le double d’aujourd’hui.

Autrement dit : chaque mois de retard dans l’action climatique et la résilience des territoires, c’est une dette supplémentaire laissée aux générations futures.


🔍 Agir ou subir : il faut choisir

Les chiffres sont sans appel : l’inaction coûte plus cher que l’action. Ce n’est plus une intuition, c’est une évidence économique. Le rapport Stern (2006) l’avait déjà montré, les dernières synthèses du GIEC le rappellent : investir aujourd’hui pour atténuer et s’adapter coûte 5 à 10 fois moins cher que réparer demain.


Ce que révèle le rapport de la CCR, c’est aussi l’urgence de sortir du réflexe réparateur pour entrer dans une logique préventive. Chaque euro investi dans la rénovation thermique, la désartificialisation des sols, la sobriété hydrique, la végétalisation des villes ou l’éco-conception des bâtiments est un euro économisé sur le futur désastre.


🌱 Nous savons quoi faire. Il faut maintenant le faire ensemble.

Nous avons les outils, les connaissances, les plans, les lois. Et surtout, nous avons une motivation qui dépasse toutes les autres : offrir un avenir noble à nos enfants, et ne pas leur laisser une France fissurée, surchauffée, surendettée par le climat.

Il est temps de passer du constat à l’engagement. De la réaction à la transformation. De l’addition à la multiplication des solutions.

En conclusion ( provisoire)

ree

: Ce n’est pas la catastrophe qui coûte cher. C’est le déni.Le coût de l’inaction climatique n’est plus abstrait. Il est chiffré, documenté, palpable.Alors plutôt que de colmater, engageons-nous à construire. Mesurons et réduisons nos impacts. Car la seule économie durable, c’est celle qui protège le vivant.

 
 
 

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