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Mesurer l'impact sur la biodiversité : une nécessité pour nos organisations d'ici 10 ans

  • oliviertoma
  • 13 mai
  • 2 min de lecture

Il est temps de repenser nos indicateurs de performance environnementale. Se focaliser uniquement sur l'empreinte carbone ne suffit plus. Une récente étude met en lumière l'« effet de luxe » : dans les zones urbaines, la biodiversité est plus riche dans les quartiers aisés, laissant les zones moins favorisées avec une nature appauvrie.


Mesurer notre impact sur la biodiversité doit devenir la norme dans nos organisations d'ici 10 ans. Cela implique :

  • Prendre conscience de nos impacts : Comprendre comment nos activités affectent les écosystèmes.

  • Évaluer les pollutions générées : Identifier et réduire les sources de pollution.

  • Estimer les impacts sur la santé humaine : Par exemple, réduire de 30 % nos émissions de gaz à effet de serre diminue d'autant les particules fines dans l'air, ce qui peut entraîner une baisse significative des maladies cardiovasculaires à l'échelle d'un territoire.


Cette nouvelle approche, que l'on pourrait qualifier d'« effet de luxe inversé », devrait être intégrée dans toutes les stratégies de développement. Nos experts-comptables notament doivent devenir les sentinelles de cette transition, accompagnant les entreprises dans la réduction de leur impact environnemental, ce qui augmentera inéluctablement leur valeur et leur attractivité.



L'effet de luxe et la biodiversité urbaine

L'étude examine comment les quartiers urbains plus aisés présentent une biodiversité plus riche, un phénomène connu sous le nom d'« effet de luxe ». Ce lien entre richesse et biodiversité s'explique par plusieurs facteurs :


  • Investissements dans les espaces verts : Les quartiers riches disposent souvent de plus d'espaces verts bien entretenus.

  • Éducation et sensibilisation : Un niveau d'éducation plus élevé favorise une plus grande conscience écologique.

  • Héritage historique : Les décisions passées en matière d'urbanisme influencent encore la répartition actuelle de la biodiversité.


Cependant, cette inégalité signifie que les communautés moins favorisées bénéficient moins des services écosystémiques, ce qui soulève des questions d'équité environnementale.


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