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Nuisances sonores : un coût social colossal et un enjeu de santé publique à intégrer dans les politiques d’achats

  • oliviertoma
  • 4 août
  • 2 min de lecture


Le bruit chronique issu du trafic routier, ferroviaire ou aérien est bien plus qu’une simple gêne : c’est un risque sanitaire majeur, largement sous-estimé. L’Agence Européenne pour l’Environnement (EEA) compte plus de 110 millions de personnes exposées à des niveaux de bruit nocifs en Europe, entraînant 66 000 décès prématurés par an, 50 000 cas de maladies cardiovasculaires et 22 000 cas de diabète de type 2 https://www.theguardian.com/environment/2025/jun/24/noise-pollution-harms-health-of-millions-across-europe-report-finds


💶 Un coût économique et social insoutenable


  • Les dépenses prises en charge par l’assurance maladie liées au bruit s’élèvent à environ 200 millions € par an en Île‑de‑France — à multiplier au niveau national


🧠 Effets sanitaires : au-delà de la nuisance

  • Le bruit chronique déclenche une réponse de stress physiologique permanente, favorisant l’hyper­tension, les maladies cardiaques, le diabète, les troubles cognitifs chez les enfants et l’anxiété https://www.eea.europa.eu/en/analysis/publications/environmental-noise-in-europe-2025

  • Il diminue la concentration, l’apprentissage scolaire, et peut entraîner une diminution de l’activité physique, contribuant au surpoids ou à l’obésité.


💼 Civisme & responsabilité au travail

Lutter contre le bruit, c’est prendre en compte le bien-être de ses salariés, clients ou riverains :

  • Choisir des équipements performants en niveau sonore, intégrer ce critère dans les achats durables.

  • Sensibiliser dès l’école — et former dans les métiers exposés (éducation, santé, transports, hôtellerie, restauration).


📘 Pourquoi c’est un sujet de santé publique

Traiter les nuisances sonores, ce n’est pas un geste accessoire : c’est un geste de santé publique. Réduire les sources de bruit contribue à diminuer les coûts indirects, les pathologies chroniques, et à améliorer la qualité de vie collective.


🛠️ Que faire concrètement ?

  • Intégrer le critère décibel dans les appels d’offre.

  • Favoriser l’urbanisme sonore : zones de silence, aménagements acoustiques, limites de vitesse, transports doux.

  • Former et sensibiliser dès la formation initiale (enseignants, soignants, conducteurs, etc.).

  • Mettre en place des mesures annuelles.

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✅ En résumé

Le bruit n’est pas seulement une nuisance : c’est une cause majeure de dépenses publiques, de pathologies évitables, de perte de productivité et de lien social. Combattre le bruit revient à :

  • protéger la santé,

  • réduire les coûts de l’assurance maladie,

  • améliorer les conditions de travail,

  • et favoriser une politique d’achats vraiment responsable.

 
 
 

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