top of page
Rechercher

Rappels alimentaires : le signal invisible qui menace nos assiettes

  • oliviertoma
  • 23 sept.
  • 2 min de lecture
ree

Chaque jour ou presque, des produits quittent discrètement les rayons de nos supermarchés. Un paquet de biscuits, un lot de jambon, une boîte de lait infantile. Motif : rappel sanitaire. Pourtant, peu de consommateurs en ont réellement conscience. Ces alertes sont diffusées sur des sites spécialisés, comme Doctissimo – rappels produits, mais elles passent souvent inaperçues.


Des rappels à répétition

Contaminations bactériennes (Listeria, Salmonella, E. coli), résidus chimiques, corps étrangers métalliques ou plastiques : les causes sont multiples, mais le constat est clair. Les produits les plus souvent concernés sont :


  • les protéines animales : viandes, poissons, œufs, laits infantiles ;

  • les produits transformés : plats préparés, biscuits, confiseries, charcuterie ;

  • les produits importés : fruits secs, épices, chocolats.


En 2023, le système d’alerte européen RASFF a recensé plus de 4 000 signalements. Un chiffre en hausse constante. Or, 6 rappels sur 10 concernent des produits ultra-transformés, confirmant leur vulnérabilité.


Une alimentation sous surveillance

Ces rappels ne sont pas anecdotiques. Ils dessinent en creux les failles de notre système alimentaire. Quelques chiffres suffisent à mesurer l’ampleur du problème :


  • La consommation de viande rouge en France représente 1,55 million de tonnes par an, avec un impact colossal : 15 500 litres d’eau et 70,6 millions de tonnes de gaz à effet de serre pour chaque kilo.

  • Le diabète touche désormais 4,5 millions de Français, en grande partie lié à une surconsommation de sucres cachés et de produits transformés.

  • 47 % des fruits et légumes testés en Europe contiennent des résidus de pesticides (EFSA, 2022).

  • Le dioxyde de titane, longtemps utilisé dans des bonbons et des laits infantiles, est toujours suspecté de toxicité


La responsabilité de nos choix

Face à ce constat, une évidence : notre alimentation doit changer.

  • Réduire la part de protéines animales, pour notre santé mais aussi pour la planète.

  • Privilégier les produits locaux et de saison, moins exposés à des chaînes logistiques complexes et aux rappels de masse.

  • Dire non aux produits ultra-transformés, qui concentrent additifs, résidus et risques de contamination.


Manger pour vivre, pas l’inverse

Derrière les rappels alimentaires se cache un message bien plus large : ce que nous mettons dans nos assiettes façonne à la fois notre santé et notre avenir collectif.


Plus de deux millénaires avant nous, Hippocrate nous avait déjà prévenus :« Que ton alimentation soit ton premier médicament ».

Un rappel, cette fois, qu’il est urgent d’entendre.

 
 
 

Commentaires


bottom of page