top of page

Résultats de recherche

108 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Le PNACC SPORT 2024-2030 : Un tournant pour l’adaptation du sport au changement climatique

    Le PNACC SPORT 2024-2030 : Un tournant pour l’adaptation du sport au changement climatique Le PNACC Sport est le premier plan national destiné à adapter les pratiques sportives aux nouvelles réalités climatiques d’ici 2030. Il repose sur 30 mesures d’adaptation , structurées autour de trois grands axes : 1. Comprendre et partager les enjeux du sport face au climat 📌 Objectif : Mieux identifier la vulnérabilité des disciplines sportives et former l’ensemble des acteurs (fédérations, entraîneurs, pratiquants) aux risques climatiques. 📌 Mesures clés : Études de vulnérabilité des disciplines sportives face aux aléas climatiques. Formation des décideurs et gestionnaires d’infrastructures sportives aux enjeux du changement climatique. Valorisation des bonnes pratiques et retours d’expérience. 2. Développer de nouveaux moyens pour l’adaptation 📌 Objectif : Intégrer la transition écologique dans la gouvernance du sport et financer des infrastructures plus résilientes. 📌 Mesures clés : Éco-conditionnalité des subventions publiques et contrats de sponsoring. Création d’un cadre de suivi et d’évaluation du plan. Soutien à l’innovation pour adapter les disciplines et équipements. 3. Adapter les pratiques sportives et infrastructures 📌 Objectif : Modifier les pratiques et compétitions pour assurer la résilience du sport. 📌 Mesures clés : Adaptation des calendriers et lieux de pratique en fonction des évolutions climatiques. Transformation des infrastructures pour qu’elles soient sobres en ressources et adaptées aux nouveaux défis climatiques. Promotion de nouveaux modèles économiques pour les sports les plus vulnérables (ex : ski, sports nautiques). Ce qui est innovant ? 🔹 Une approche proactive , en s’appuyant sur des études de vulnérabilité et des mesures différenciées selon les disciplines. 🔹 L’éco-conditionnalité des aides publiques , qui incite à une adaptation concrète des pratiques et équipements. 🔹 La réorganisation des compétitions sportives , avec des ajustements sur les saisons, les lieux et les infrastructures. 📣 Message clé : Le sport doit s’adapter dès aujourd’hui pour ne pas subir demain. Ce plan engage l’ensemble des acteurs du sport à une transition ambitieuse pour préserver les disciplines, les lieux de pratique et la santé des sportifs.

  • Qualité de l’air , un fléau invisible mais dévastateur

    Un fléau invisible mais dévastateur La qualité de l’air intérieur est un sujet souvent négligé, alors qu’il constitue un enjeu majeur de santé publique. Selon Santé publique France, la pollution de l’air ambiant, notamment les particules fines PM2,5 et le dioxyde d’azote (NO2), est responsable chaque année de milliers de cas de maladies chroniques en France : asthme, broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), AVC, infarctus, hypertension artérielle, diabète de type 2… Le coût sanitaire et économique est colossal : 16,5 milliards d’euros pourraient être économisés chaque année si les émissions étaient réduites aux niveaux préconisés par l’OMS​. Et qu’en est-il de l’air que nous respirons à l’intérieur de nos bâtiments, où nous passons plus de 80 % de notre temps ? Selon l’ANSES , la pollution de l’air intérieur est tout aussi préoccupante. L’agence a récemment publié une première évaluation des coûts sanitaires liés à cette pollution , mettant en lumière un impact sous-estimé, notamment dans les écoles, les hôpitaux et les logements mal ventilés​. Les enfants, premières victimes Les chiffres sont accablants : 20 % des cas d’asthme chez l’enfant et 16 % chez l’adulte sont directement attribuables à la pollution de l’air ambiant. En milieu urbain, le dioxyde d’azote est responsable de 10 000 nouveaux cas d’asthme de l’adulte et 21 000 cas chez l’enfant chaque année. Selon l’ANSES, l’exposition prolongée aux polluants intérieurs (COV, formaldéhyde, particules fines) accroît également les risques d’affections respiratoires et de troubles neurologiques. Les plus jeunes sont les plus vulnérables , car en plein développement de leurs capacités respiratoires. Un impact économique colossal Outre le fardeau sanitaire, la pollution de l’air intérieur et extérieur représente un coût économique astronomique . Une réduction des niveaux de PM2,5 aux seuils recommandés par l’OMS permettrait un gain de 12,9 milliards d’euros par an , tandis qu’une baisse des niveaux de NO2 générerait un bénéfice de 3,8 milliards d’euros ​. Le rapport de l’ANSES montre également que les pathologies associées à l’air intérieur pollué génèrent des coûts indirects massifs : arrêts maladie, baisse de productivité, dépenses médicales supplémentaires… Un air sain, c’est aussi une économie forte ! Une responsabilité politique incontournable Malgré ces chiffres alarmants, la qualité de l’air intérieur reste encore trop peu prise en compte dans les politiques publiques de santé. Or, améliorer cette qualité d’air, notamment dans les hôpitaux, les écoles et les logements , est un levier clé de prévention . En réduisant l’exposition aux polluants, nous pourrions éviter des dizaines de milliers de maladies et de décès chaque année. La lutte contre la pollution de l’air intérieur devrait être une priorité des politiques publique , au même titre que la prévention des maladies chroniques et la lutte contre les inégalités de santé. Réduire la pollution, un geste de santé publique Nous avons les connaissances , les chiffres , les solutions . Alors pourquoi attendre ? L’amélioration de la qualité de l’air intérieur doit devenir un impératif de santé publique . Chaque jour qui passe sans action est une occasion manquée de sauver des vies et d’économiser des milliards. Les décideurs ont un choix simple : continuer à gérer les conséquences d’un air vicié ou investir intelligemment pour protéger la santé des générations futures . Il est temps d’agir. 🔗 Source : ANSES – Première étude en France sur l’estimation du coût de la pollution de l’air intérieur 🔗 Lirel’étude ici

  • ✨ Cap sur 2025 ! ✨

    ✨ Cap sur 2025 ! ✨ En ce début d’année, je vous adresse mes vœux les plus pétillants, à l’image de mes dernières toiles : un tourbillon de couleurs, d’émotions et d’énergie pour célébrer la chance que nous avons de vivre. Que 2025 soit une année d’audace, de créativité sans limite et de fantaisie ! Déployons notre inventivité pour façonner un monde plus noble, plus vibrant, plus inspirant. L’art, libre et universel, transcende les frontières, les croyances et les clivages : il relie les âmes et éclaire l’horizon. 🎨 Vive 2025, ses surprises et toutes les œuvres à venir ! 🌍💫

  • Ne pas différer la transition : l'alerte économique et climatique de l'INSEE

    "Ne pas différer la transition : l'alerte économique et climatique de l'INSEE" L'INSEE a récemment publié une analyse percutante sur les trajectoires vers la neutralité carbone d’ici 2050. Le constat est sans appel : retarder la transition écologique coûtera bien plus cher , tant sur le plan économique qu’environnemental. Voici les principaux enseignements de ce rapport, les préconisations de l’INSEE et des actions concrètes à notre portée. 🌍 Le coût de l'inaction : un gouffre économique et climatique L'INSEE insiste sur un point clé : chaque année de retard aggrave l'ampleur des efforts nécessaires pour atteindre nos objectifs climatiques. En effet : Le budget carbone (le total des émissions autorisées pour rester sous 1,6°C) se réduit considérablement avec le temps. Si l'on attend 2028 ou 2033 pour ajuster nos politiques, le gaspillage de "capital brun" (infrastructures polluantes devenues obsolètes) sera deux à trois fois plus élevé , rendant les ajustements encore moins crédibles. 💡 Le scénario optimal : agir dès aujourd’hui L'étude montre que la trajectoire la moins coûteuse consiste à : Planifier dès maintenant des réductions fréquentes des émissions, tous les cinq ans maximum. Substituer progressivement le capital brun par du capital vert, tout en évitant les phases de "stop and go" qui freinent les investissements. Encourager l'innovation technologique pour accélérer les solutions de décarbonation. 🤝 Comment agir à notre échelle ? Si la transition est un défi global, chaque individu et organisation a un rôle à jouer : Réduire notre empreinte carbone : privilégiez les énergies renouvelables, adoptez des pratiques de mobilité durable et limitez les gaspillages. Encourager nos organisations à intégrer des objectifs RSE ambitieux et à investir dans des solutions durables. Partager les bonnes pratiques : sensibilisez autour de vous et misez sur des initiatives locales pour amplifier l'impact collectif. En 2025, le coût de l'inaction est déjà visible : événements climatiques extrêmes, infrastructures obsolètes et tensions économiques. Agir aujourd’hui, c’est non seulement éviter des coûts disproportionnés, mais aussi construire un avenir plus résilient pour les générations futures.

  • L’eau c’est la vie !

    L'Eau de Consommation Humaine : Entre Solutions et Enjeux L'eau, indispensable à la vie humaine, suscite aujourd'hui de nombreux débats quant à sa qualité et son accessibilité. En étant essentiels pour notre santé et notre bien-être, il est crucial de comprendre les impacts des différentes sources d'eau et de trouver des solutions pour s'assurer que nous consommons une eau pure et sans danger. L'Impact Carbone et Environnemental de l'Eau en Bouteille L'eau en bouteille est souvent perçue comme une option pratique mais onéreuse. Cependant, son véritable coût va bien au-delà de son prix d'achat : Impact carbone colossal : La production et le transport de l'eau en bouteille génèrent une grande quantité de CO₂, contribuant au changement climatique. Pollution plastique : Les bouteilles en plastique se retrouvent souvent dans la nature, les océans, et même dans des endroits inattendus comme le miel et la neige. Santé humaine : Les plastifiants comme le BPA et le DEHP peuvent migrer du contenant au contenu lors de chocs thermiques, posant des risques pour la santé. De plus, les microbilles de plastique sont désormais omniprésentes dans l'air, l'eau, et même le sang humain. Les Problèmes de l'Eau du Robinet L'eau du robinet n'est pas exempte de problèmes : Présence de PFAS : Ces substances toxiques sont couramment retrouvées dans l'eau du robinet. Résidus de pesticides et médicaments : Même si en quantités infinitésimales, ces résidus peuvent causer des perturbations endocriniennes à long terme. La Nécessité d'une Eau de Bonne Qualité L'humain étant composé à environ 60% d'eau, il est essentiel de consommer une eau de bonne qualité. La présence de microbilles de plastique, de résidus de médicaments et de PFAS dans une eau que nous buvons quotidiennement pose un véritable problème de santé publique. L'Eau Osmosée : Une Solution Viable Parmi les solutions envisagées, l'eau osmosée semble prometteuse : Moins coûteuse et moins impactante pour l'environnement et la santé. Utilisée déjà pour la fabrication des biberons et le traitement de la dialyse, elle est exempte de particules et de contaminations nuisibles. Peut être un atout majeur pour réduire l'empreinte hydrique des organisations, se positionnant ainsi dans une démarche de très haute qualité sanitaire, sociale, et environnementale ( THQSE) . Conclusion Il est impératif de repenser nos habitudes de consommation et de privilégier des solutions plus durables pour s'hydrater en toute sécurité. L'eau osmosée, par son faible coût et son faible impact environnemental, représente une alternative précieuse pour nous comme pour notre planète.

  • "La RSE, une chance unique pour réinventer notre système de santé"

    "La RSE, une chance unique pour réinventer notre système de santé" Un cadre clair pour un avenir durable La Haute Autorité de Santé (HAS) place désormais les enjeux de responsabilité sociétale (RSE) au cœur de sa stratégie avec des objectifs ambitieux et concrets. Cette avancée offre une formidable opportunité pour l'ensemble du système de santé français de devenir un leader en matière de développement durable. Pour les établissements de santé , ces nouvelles exigences valorisent leur engagement. Les plus impliqués pourront enfin obtenir une reconnaissance méritée pour leurs efforts en matière d'éco-conception des soins, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'adoption de pratiques écoresponsables. Pour les professionnels , c'est une chance de redonner du sens à leurs métiers. En s'inscrivant dans une dynamique collective, ils participent à un projet porteur, ancré dans des valeurs fortes, qui résonne avec leurs aspirations personnelles et professionnelles. Pour les patients , la RSE garantit une prise en charge dans des structures de santé de plus en plus respectueuses de l'environnement et soucieuses de leur impact sociétal. La norme devient la réalité Après 15 ans d’accompagnement dans l’éco-conception des soins, cette approche est désormais la norme. En imposant des obligations claires, comme la gestion écoresponsable des déchets, la réduction des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre, le secteur de la santé se met au service d’une santé humaine durable et d’une planète résiliente. THQSE : une méthode actualisée pour aller plus loin Pour atteindre ces nouveaux objectifs, la méthode THQSE, développée par notre équipe, a été mise à jour. Elle propose un accompagnement structuré pour aider les établissements à atteindre les plus hauts standards de RSE tout en optimisant leurs dépenses et en augmentant leur attractivité. Un exemple à suivre En s'engageant résolument dans cette transition, le secteur de la santé en France montre l’exemple. Son impact sociétal est tel qu'il pourrait inspirer d'autres secteurs comme l'événementiel, l'hôtellerie, la culture ou encore l’audiovisuel. Ce modèle novateur est une preuve que, collectivement, nous pouvons bâtir un avenir meilleur. Un héritage pour les générations futures Professionnels de santé, sachez que vous êtes les acteurs d’une transformation historique. Dans quelques années, vous pourrez dire fièrement à vos enfants que vous avez contribué à réinventer notre système de santé pour le rendre plus respectueux des hommes et de la planète.

  • Blagues et Fables du solstice d’hiver : "La légende de l’Aigle et de la Tortue »

    La légende de l’Aigle et de la Tortue : Il était une fois, en un temps pas si lointain (parce qu’après tout, les solstices d’hiver reviennent tous les ans), un Aigle majestueux et une Tortue qui se retrouvaient chaque année pour rêver d’un monde parfait… selon leurs critères très différents. L’Aigle : « Alors, ma chère Tortue, toujours en train de bricoler avec tes petites réserves pour sauver le monde ? » La Tortue : « Absolument, mon grand oiseau. Tu vois bien qu’on est de plus en plus nombreux sur ce caillou flottant dans l’espace. Il faut nourrir, soigner, transporter, éduquer… Bref, préserver nos ressources avant que quelqu’un d’autre les mange, les casse ou les perde. » L’Aigle , ébouriffant ses plumes : « Quelle perte de temps ! Plus il y a de monde, plus j’ai de gens à qui vendre des solutions (chères, évidemment). Je réponds à leurs besoins, je fais de l’argent, je gagne du pouvoir… C’est gagnant-gagnant pour moi ! » La Tortue , levant un sourcil (ou ce qui pourrait passer pour un sourcil) : « Certes, mais tout ce pouvoir et cet argent, c’est pour quoi faire au juste ? » L’Aigle , réfléchissant une seconde : « Eh bien, pour en avoir encore plus, bien sûr ! » La Tortue , secouant la tête lentement : « Ah, le rêve éternel d’un enfant qui pense qu’une montagne de jouets fera son bonheur. Moi, je fais les choses différemment. Je respecte mes cycles, je gère mes réserves, et je partage ce que j’ai. C’est ainsi que je construis un monde où tout le monde peut travailler et vivre ensemble pour un bien commun. » L’Aigle , fronçant les sourcils : « Et ça te satisfait ? Pas de quête de domination ? Pas de conquête ? Pas de record ? » La Tortue : « Pourquoi courir alors qu’on peut avancer avec sagesse ? Imagine un instant : toi, avec ta force, ta vue perçante, ta puissance… Si tu mettais tout ça au service d’une noble cause, tu serais invincible. Et, franchement, ça te ferait un super CV. » L’Aigle , rêvant un peu, avant de secouer la tête : « Hmmm, peut-être, mais je suis trop occupé à voler haut et impressionner les autres oiseaux. » La Tortue : « Dommage. Mais pense à ceci : si on élevait nos petits à voir le pouvoir et l’argent comme des outils plutôt que des trophées, on pourrait vraiment changer les choses. On pourrait même embarquer les abeilles, les loups, les écureuils et pourquoi pas les requins ! » La morale de cette fable Le pouvoir et l’argent, c’est bien. Mais les accumuler sans but, c’est comme collectionner des cailloux en pensant que ça fera des diamants. Les vrais leaders utilisent leurs moyens pour créer un monde meilleur, pas seulement pour briller dans le ciel.

  • Développement Durable : blagues & fables : «  Les Ogres de l’Ogralie »

    Les Ogres de l'Ogralie Il était une fois, dans une contrée lointaine appelée l’Ogralie, un peuple d'ogres qui vivaient à l’écart des humains. Ces ogres, fiers et imposants, étaient attachés à leur mode de vie ancestral, qu’ils protégeaient jalousement. Leur confort et leur prospérité étaient sacrés, et nul ne devait venir troubler leur quiétude. Ces ogres étaient omnivores, mais leur alimentation reposait essentiellement sur une tradition : la consommation de bœufs d’Amazonie. Ces bœufs, nourris aux graines de soja, étaient célèbres pour leur chair tendre et leurs vertus supposées. En mangeant ces bœufs, les ogres se sentaient invincibles, virils, et prospères. Mais pour être à la hauteur de cette réputation, les bœufs dûrent eux-mêmes se nourrir d'une potion à base de soja, d’huile de palme, de cacao, et être massés avec du marc de café et de la sève d’hévéa pour produire un cuir des plus solides. Chaque année, pour répondre à cette demande insatiable, 10 millions d’hectares de forêts étaient rasés dans des contrées lointaines. Ces forêts, pourtant vitales pour l’équilibre de la planète, disparaissaient sans que les ogres ne s’en inquiètent. « Ce n’est pas chez nous, ça ne nous concerne pas », disaient-ils. Mais un jour, quelque chose changea. La moitié de la planète se retrouva sans arbres. Les animaux sauvages, chassés de leurs habitats naturels, commencèrent à migrer vers les villes. Avec eux vinrent des maladies nouvelles, des zoonoses, des épidémies, et bientôt des pandémies. Les humains étaient dépassés, mais en Ogralie, tout semblait encore paisible… Jusqu’à ce qu’une armée de papillons et de colibris démunis d’abris déferle sur leur territoire. Ces créatures étaient porteuses d’un virus redoutable : la peste du papillon. Ce virus transformait en chrysalide tout être vivant qu’il touchait. Les ogres, impuissants, furent emportés les uns après les autres. En quelques mois, il n’y eut plus personne pour raconter leurs exploits ou pleurer leur déclin. Ainsi se termina l’époque des ogres de l’Ogralie. Pourtant, il y avait eu un avertissement. Un vieux sage, l’un des premiers ogres, avait prévenu ses pairs bien des siècles plus tôt. Il leur avait dit : « Mes amis, notre communauté grandit. En deux siècles, notre population a été multipliée par huit. Nous ne pouvons plus vivre comme avant. Nous devons réduire notre consommation de bœufs d’Amazonie et des ressources venues de l’autre bout du monde. Regardons autour de nous : nous avons des glands, des champignons, des baies, du miel, des algues, de la sève de bouleau, de l’hydromel en abondance ! Tout ce qu’il faut pour vivre en paix et préserver notre écosystème. C’est si simple.  » Mais les jeunes ogres avaient ricané : « Rien ne doit changer pour nous. On a toujours fait comme ça. Pourquoi changer ? Au pire, nos petits-enfants s’en occuperont. Nous, tout va bien ! » Et c’est ainsi que, par orgueil et aveuglement, les ogres ignorèrent les signes et scellèrent leur destin. la morale: La Terre n’a pas besoin des humains, mais les humains ont tous besoin de la biodiversité pour exister, se nourrir, et se soigner. Réfléchissons à nos choix de consommation avant qu’il ne soit trop tard. Écoutons et agissons pour préserver ce qui compte vraiment. et voici en image quelques conseils avisés : https://youtu.be/uNZpTyzN2F0?si=VfQj_OgSwTVXeKjb

  • La déforestation importée, c’est quoi ?

    Déforestation importée : un fléau dont nous sommes tous responsables Chaque année, plus de 10 millions d'hectares de forêts disparaissent à travers le monde, détruites pour cultiver du soja, du café, du thé, du caoutchouc que nous consommons quotidiennement. Cette déforestation massive n'est pas sans conséquences. Elle menace notre propre existence en détruisant des écosystèmes vitaux pour l'équilibre de la planète. Les animaux, chassés de leurs habitats naturels, se retrouvent contraints d'approcher des villes, augmentant le risque de contacts avec des animaux domestiques et générant des zoonoses, des épidémies, voire des pandémies. En détruisant notre biodiversité, nous nous exposons à des catastrophes sanitaires d'une ampleur sans précédent. L'Europe prête à reculer l'application des lois Alors que la situation exige une action urgente, l'Europe a souhaité reporter l'application des lois destinées à lutter contre la déforestation importée. Les lobbies sont à l'œuvre, essayant par tous les moyens de retarder les mesures cruciales qui pourraient enfin freiner ce désastre. C'est un coup dur pour tous ceux qui espéraient voir des progrès concrets dans la préservation des forêts et de la biodiversité. Selon Novethic , la Commission européenne propose de retarder l’application de son règlement d’un an. De même, FranceInfo rapporte que cette décision de reporter à fin 2025 l'entrée en vigueur de la loi contre la déforestation soulève de nombreuses inquiétudes. Nous sommes le plus grand lobby Face à cette inertie politique, nous, citoyens, avons un pouvoir considérable. Nous sommes en réalité le plus grand lobby ! Chaque jour, nous avons le choix de soutenir ou non des produits responsables. Choisissons des produits de consommation courante qui ne contribuent pas à la déforestation. Et si les garanties ne sont pas données, disons-le clairement : boycottons ces produits. Les restaurants, qu’ils soient étoilés ou de restauration collective et hospitalière, ont également un rôle majeur à jouer. À nous d’agir, de nous mobiliser, et de faire passer le message que notre planète et notre santé sont non négociables.

  • Les catastrophes naturelles en 2023 : un défi économique et climatique croissant estimé à 280 milliards en 2023!

    Les catastrophes naturelles en 2023 : un défi économique et climatique croissant En 2023, les catastrophes naturelles ont généré des pertes économiques mondiales estimées à 280 milliards de dollars , dont 108 milliards étaient assurés , marquant la cinquième année consécutive avec des pertes assurées dépassant les 100 milliards de dollars. Ces chiffres dépassent largement la moyenne décennale précédente de 89 milliards de dollars. Les principaux événements climatiques de 2023 Tempêtes convectives sévères : Ces orages violents, notamment aux États-Unis , ont atteint un record de 64 milliards de dollars en pertes assurées, représentant 85 % des pertes globales pour ce type d'événements. En Europe, les tempêtes ont également causé plus de 5 milliards de dollars de dégâts , l'Italie étant particulièrement touchée. Tremblement de terre en Turquie et en Syrie : Avec des pertes assurées estimées à 6,2 milliards de dollars , cette catastrophe reste un événement tragique, bien que 90 % des dommages n'aient pas été couverts par des assurances. Inondations massives : Ces événements continuent de souligner la vulnérabilité des infrastructures urbaines dans de nombreuses régions du monde. Les enjeux climatiques et économiques L’urbanisation croissante, l’accumulation de richesses dans des zones vulnérables, et l’intensification des phénomènes climatiques liés au changement climatique posent de graves défis. Les experts estiment que les pertes assurées pourraient doubler d’ici une décennie , si aucune mesure significative n’est prise pour renforcer la résilience des communautés et des infrastructures. Solutions pour un avenir résilient Renforcer les codes du bâtiment et promouvoir des infrastructures résistantes aux aléas climatiques. Investir dans des infrastructures d’adaptation , comme des barrières contre les inondations et des systèmes d’alerte précoce. Limiter l’urbanisation dans les zones à risque , tout en développant des systèmes d’assurance innovants pour élargir la couverture dans les zones à faible pénétration. Conclusion Ces chiffres alarmants rappellent l’urgence d’agir collectivement pour atténuer les impacts des catastrophes naturelles. La collaboration entre le secteur privé, les gouvernements et la société civile sera essentielle pour bâtir un avenir plus résilient face aux défis climatiques croissants. https://www.swissre.com/press-release/Hurricanes-severe-thunderstorms-and-floods-drive-insured-losses-above-USD-100-billion-for-5th-consecutive-year-says-Swiss-Re-Institute/f8424512-e46b-4db7-a1b1-ad6034306352

  • COP 16 sur la désertification : Pourquoi cela nous concerne tous

    COP 16 sur la désertification : Pourquoi cela nous concerne tous La COP 16 sur la désertification, qui se déroule actuellement en Arabie Saoudite, n’est pas un événement qui fait beaucoup de bruit. Pourtant, ses enjeux sont cruciaux et touchent bien plus de personnes que l’on ne le pense. Ce n’est pas qu’un problème lointain ou uniquement lié aux régions désertiques ; c’est une question qui nous concerne tous, que ce soit à travers l’impact sur l’environnement, l’économie ou la vie humaine. La désertification, un fléau mondial La désertification désigne l’extension des zones arides à cause de l’érosion des sols, du manque d’eau et des pratiques agricoles non durables. Cela concerne déjà près d'un quart de la surface terrestre et touche des millions de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique, en Asie, et en Amérique Latine. Si les tendances actuelles se poursuivent, des zones vitales pour la production alimentaire et l'habitat humain pourraient disparaître sous les sables du désert. La COP 16, qui réunit les pays signataires de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification, a pour objectif de trouver des solutions à ce phénomène grandissant. Les discussions actuelles portent sur des stratégies pour améliorer la gestion des sols, favoriser des pratiques agricoles durables et restaurer les terres dégradées. C’est un enjeu majeur pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et les communautés vulnérables. Les objectifs et les enjeux de la COP 16 Les objectifs de la COP 16 sont multiples : Restaurer les terres dégradées : Il s’agit de redonner vie aux sols appauvris et de les rendre à nouveau fertiles, afin qu'ils puissent soutenir la production alimentaire et l'habitat. Soutenir les populations affectées : Ce phénomène a un impact direct sur des millions de personnes, notamment les communautés rurales qui dépendent des terres pour leur survie. En rétablissant les écosystèmes, on permet à ces populations de vivre de manière durable. Lutter contre le changement climatique : La désertification est étroitement liée au dérèglement climatique. Les terres dégradées émettent plus de carbone, ce qui aggrave le réchauffement de la planète. En inversant ce processus, nous pouvons également contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Promouvoir des solutions locales et inclusives : Les actions contre la désertification doivent être locales et adaptées aux contextes spécifiques. Cela nécessite une collaboration entre les gouvernements, les entreprises et la société civile. Les impacts de la désertification ne se limitent pas aux zones touchées directement. Par exemple, la perte de terres arables entraîne des migrations massives, créant de nouvelles pressions sociales, économiques et politiques à l’échelle mondiale. Les conflits pour l’accès à l'eau et aux terres deviennent également de plus en plus fréquents, menaçant la stabilité dans de nombreuses régions du monde. À une échelle plus proche, nous avons tous un rôle à jouer. Chaque geste que nous faisons pour réduire notre empreinte carbone, pour adopter une consommation plus responsable ou pour soutenir des initiatives locales de reforestation, contribue à la lutte contre la désertification . Par exemple, la préservation de nos sols, la réduction de la pollution plastique et la promotion des énergies renouvelables sont des actions simples mais efficaces. Mon expérience au cœur du désert J’ai eu l’opportunité de me rendre à plusieurs reprises en Mauritanie, un pays où la désertification est une réalité palpable. Dans le désert saharien, j'ai participé à la mise en place d’un centre de nutrition pour les nouveaux-nés dénutris. Cette expérience m’a profondément marquée. À seulement quatre heures d’avion de chez nous, l’accès à l’eau potable reste un luxe et le désert avance de plusieurs mètres chaque année. Les populations qui vivent là-bas subissent de plein fouet l’impact de la désertification. L’économie locale est fragilisée, et la vie devient chaque année un peu plus difficile. La désertification ne se contente pas d’engloutir des terres ; elle met en péril l’existence même des communautés. Conclusion : Agir pour la vie, ici et ailleurs Ce que l’on oublie souvent, c’est que chaque geste que nous faisons pour lutter contre le dérèglement climatique et préserver notre environnement a une répercussion directe sur ces régions vulnérables. En adoptant une éco-attitude dans notre quotidien, en réduisant nos déchets, en consommant de manière responsable ou en soutenant les initiatives de protection des sols, nous contribuons directement à la préservation de la vie humaine dans des endroits comme la Mauritanie. C’est ce que j’appelle la Responsabilité Sociétale Individuelle (RSI) : comme " l'effet papi llon" chaque petit geste compte, chaque grain de sable en moins dans le désert fait la différence. 🌍

  • Mon lexique de la RSE & de la santé environnementale

    « L'un des cent »  est bien plus qu’un simple lexique de la RSE et de la santé environnementale : c'est une invitation à adopter un nouveau regard sur notre quotidien. Chaque jour, sans même nous en rendre compte, nous utilisons l'un de ces cent mots, reflet des défis contemporains qui touchent notre société, nos maisons et nos lieux de travail.   Comprendre ces concepts et expressions, c'est en saisir l’essence pour mieux les intégrer dans nos vies, nos organisations, qu'elles soient publiques ou privées. Plus que des mots, ce sont des leviers d'action qui nous aident à réduire les gaspillages, optimiser nos ressources, et surtout, à redonner du sens à ce que nous faisons.   Avant de plonger dans ce lexique, souvenons-nous que la RSE et la santé environnementale ne sont pas seulement des tendances : elles sont au cœur d'un avenir plus durable, plus juste et plus respectueux pour nos enfants et pour les générations à venir. En adoptant, chaque jour, l'un de ces termes, nous créons une dynamique collective, ancrée dans des gestes simples mais puissants, capables de transformer le monde.   Alors, que ce soit dans nos actions personnelles ou professionnelles, faisons de "L'un des cent » un moteur quotidien de changement, pour construire ensemble un futur où écologie, responsabilité et bien-être deviennent la norme, naturellement.   1.        RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)  : Engagement des entreprises à avoir un impact positif sur la société et l'environnement.   Développement durable  : Modèle de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures.   Empreinte carbone  : Quantité de gaz à effet de serre émise par une activité, un produit ou une personne.   Santé environnementale  : Discipline qui étudie les effets de l'environnement (air, eau, sol, etc.) sur la santé humaine.   One Health  : Concept qui relie la santé humaine, animale et environnementale.   Éco-conception  : Pratique qui vise à réduire les impacts environnementaux dès la phase de conception d’un produit ou service.   Économie circulaire  : Modèle économique qui vise à limiter le gaspillage des ressources en privilégiant le recyclage et la réutilisation.   Transition écologique  : Ensemble des changements nécessaires pour transformer nos modes de production et de consommation vers un modèle plus respectueux de l’environnement.   Biodiversité  : Diversité des espèces vivantes sur Terre, essentielle pour l'équilibre des écosystèmes.   Greenwashing  : Pratique consistant à donner une fausse image écologique pour améliorer la réputation d’une entreprise.   Pollution atmosphérique  : Contamination de l'air par des substances nocives (gaz, particules fines, etc.).   Perturbateurs endocriniens  : Substances chimiques qui perturbent le système hormonal, avec des effets néfastes sur la santé.   Neutralité carbone  : Situation dans laquelle une entité compense intégralement ses émissions de carbone, par exemple par la reforestation. Mais c’est clairement inatteignable, c’est une allégation souvent trompeuse   Gouvernance partagée  : Mode de gestion collective qui favorise la prise de décision en impliquant toutes les parties prenantes.   KYOSEI  : Concept japonais signifiant "vivre et travailler ensemble pour le bien commun".   Qualité de l’air intérieur  : État de l’air dans les bâtiments, influencé par la ventilation, les matériaux et les polluants.   Consommation responsable  : Acte d'achat réfléchi, prenant en compte l’impact social et environnemental des produits ou services.   Energie renouvelable  : Energie produite à partir de ressources inépuisables comme le soleil, le vent ou la force de l’eau.   Gaspillage alimentaire  : Perte de nourriture à différentes étapes de la chaîne alimentaire (production, distribution, consommation).   Empreinte hydrique  : Quantité d'eau utilisée pour produire un bien ou un service et l’ensemble des effluents liquides et médicamenteux rejetés par nos activités.   Impact environnemental  : Effet d'une activité humaine sur l'environnement, qu'il soit positif ou négatif.   Bilan carbone  : Calcul des émissions de gaz à effet de serre produites par une entité ou Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre : BEGES.   Sobriété énergétique  : Réduction volontaire de la consommation d'énergie pour minimiser son impact environnemental.   Résilience  : Capacité d’un système (écosystème, société) à résister et s’adapter aux changements ou crises.   Recyclage  : Processus de transformation des déchets pour les réintroduire dans le cycle de production.   Économie sociale et solidaire (ESS)  : Secteur économique qui place l'humain et la solidarité au cœur des activités.   Eco-label  : Certification qui garantit qu'un produit ou service respecte certaines normes environnementales.   Déforestation  : Destruction des forêts, souvent due à l’exploitation agricole ou industrielle.   Pesticides  : Produits chimiques utilisés en agriculture pour éliminer les nuisibles, souvent nocifs pour l'environnement.   Zéro déchet  : Mode de vie qui vise à réduire la production de déchets en favorisant le réemploi et la réduction à la source.   Ecomobilité  : Ensemble des modes de transport durables, comme le vélo, les transports en commun ou les véhicules électriques.   Énergies fossiles  : Sources d'énergie non renouvelables comme le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, responsables de fortes émissions de CO2.   Traçabilité  : Capacité à retracer l'origine et le parcours d’un produit, depuis sa production jusqu’à sa consommation.   Eau virtuelle  : Volume d'eau nécessaire pour produire un bien ou service, souvent invisible aux consommateurs.   Compostage  : Processus naturel de décomposition des matières organiques qui produit un fertilisant riche en nutriments.   Certification HQE (Haute Qualité Environnementale)  : Label qui garantit la performance environnementale d’un bâtiment.   Ozone troposphérique  : Polluant présent au niveau du sol, résultant de la réaction chimique entre d'autres polluants sous l’effet du soleil.   Gaz à effet de serre (GES)  : Gaz (CO2, méthane, etc.) responsables du réchauffement climatique en emprisonnant la chaleur dans l'atmosphère.   Accord de Paris  : Accord international visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle.   Empreinte écologique  : Mesure de l’impact des activités humaines sur les ressources naturelles.   Villes durables  : Villes conçues pour minimiser leur impact environnemental et maximiser le bien-être de leurs habitants.   Précarité énergétique  : Situation dans laquelle une personne ou un foyer a du mal à se chauffer ou s'éclairer correctement en raison des coûts élevés de l'énergie.   Alimentation durable  : Alimentation qui a un faible impact environnemental, privilégiant des produits locaux, de saison, et peu transformés.   Bioplastique  : Plastique fabriqué à partir de matières renouvelables, comme l'amidon ou le maïs, souvent biodégradable.   Commerce équitable  : Système commercial qui garantit une rémunération juste des producteurs, notamment dans les pays en développement.   Eco-système  : Ensemble d'êtres vivants et de leur environnement, interagissant de manière interdépendante.   Réchauffement climatique  : Augmentation progressive des températures moyennes à la surface de la Terre due à l'augmentation des gaz à effet de serre.   Agriculture biologique  : Système de production agricole qui exclut l'usage de produits chimiques de synthèse pour préserver l’environnement.   Biomimétisme  : Approche consistant à s’inspirer des solutions trouvées par la nature pour résoudre des problèmes humains (énergie, architecture, etc.).   Bâtiment passif  : Bâtiment conçu pour consommer très peu d'énergie grâce à une isolation renforcée et à l'utilisation de sources d'énergie renouvelables.     Indice de réparabilité  : Note attribuée aux produits pour indiquer leur potentiel à être réparés, afin de favoriser leur durabilité.   Responsabilité élargie du producteur (REP)  : Obligation légale pour les producteurs de prendre en charge la gestion des déchets de leurs produits en fin de vie.   Neutralité énergétique  : Situation dans laquelle un bâtiment ou un système produit autant d'énergie qu'il en consomme.   Mobilité douce  : Modes de déplacement à faible impact écologique comme la marche, le vélo ou la trottinette.   Réduction des émissions  : Ensemble des actions visant à diminuer les rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.   Covoiturage  : Partage d'un véhicule entre plusieurs personnes se rendant dans la même direction, réduisant ainsi les émissions de CO2.   Reboisement  : Plantation d'arbres pour restaurer des zones déforestées et améliorer la qualité de l’air.   Pollution des sols  : Contamination des terres par des produits chimiques ou des déchets, affectant la qualité de l’environnement et la santé humaine.   Seuil d'alerte  : Niveau de pollution à partir duquel des mesures doivent être prises pour protéger la santé publique.   Zone à faibles émissions (ZFE)  : Zones urbaines où l'accès est restreint pour les véhicules polluants afin de réduire la pollution de l’air. Déchets d’équipement électriques et électroniques ( DEEE)  : Matériel électronique mis au rebut (ordinateurs, téléphones, etc.) contenant des substances polluantes.   Pollution sonore  : Niveau de bruit excessif ayant des effets néfastes sur la santé humaine et la faune.   Eco-pâturage  : Utilisation d’animaux, comme les moutons, pour entretenir les espaces verts de façon écologique.   Infrastructures vertes  : Structures (toits végétalisés, parcs urbains) conçues pour améliorer la biodiversité et réduire la pollution.   Low tech  : Technologies simples et peu énergivores, en opposition aux innovations coûteuses et complexes.   Agroécologie  : Système agricole respectueux des écosystèmes, visant à renforcer les interactions entre les plantes, les animaux et l'environnement.   Empreinte plastique  : Quantité de plastique utilisé et rejeté dans l'environnement par une personne ou une organisation.   Agriculture urbaine  : Culture de fruits et légumes en milieu urbain, souvent sur les toits ou dans des jardins partagés.   Puits de carbone  : Systèmes naturels (forêts, océans) qui absorbent plus de CO2 qu'ils n'en émettent, contribuant à la lutte contre le changement climatique.   Substances toxiques  : Produits chimiques dangereux pour la santé humaine et l'environnement (plomb, mercure, phtalates, etc.).   Autonomie énergétique  : Capacité d'un bâtiment ou d'une région à produire toute l'énergie dont elle a besoin, sans dépendre de sources extérieures.   Bilan hydrique  : Calcul de la quantité d’eau utilisée et évaporée par une entité, un produit ou un territoire.   Zéro émission nette  : Objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro, ou de les compenser par des solutions comme la reforestation.   Filtration naturelle  : Processus de purification de l’eau ou de l’air par des éléments naturels comme les plantes ou les roches.   Produits locaux  : Produits alimentaires ou manufacturés qui sont produits dans la région où ils sont consommés, réduisant ainsi l'empreinte carbone liée au transport.   Smart grid (réseau intelligent)  : Réseau de distribution d'énergie optimisé grâce aux nouvelles technologies, permettant une gestion plus efficace de l’électricité.   Biodégradable  : Capacité d'une substance à se décomposer naturellement dans l'environnement sans laisser de résidus toxiques.   Compenser les émissions  : Investir dans des projets qui absorbent du CO2 (reforestation, énergie renouvelable) pour neutraliser ses propres émissions.   Eco-féminisme  : Mouvement qui associe la défense des droits des femmes à la protection de l'environnement.   Gestion des risques environnementaux  : Ensemble de pratiques visant à réduire les dangers que les activités humaines font peser sur l’environnement.   Surpêche  : Pratique de pêche excessive qui met en péril les populations de poissons et l'équilibre des écosystèmes marins.   Modes de consommation responsables  : Choix de produits ou services qui respectent des critères éthiques et écologiques.   Zones humides  : Espaces naturels où l’eau est présente en permanence ou temporairement, essentiels à la biodiversité.   Performance énergétique  : Mesure de l’efficacité d’un bâtiment à consommer de l’énergie, influençant sa consommation et son impact environnemental.   Effet rebond  : Phénomène où les gains en efficacité énergétique sont annulés par une hausse de la consommation.   Ecoquartier  : Quartier conçu pour limiter l’impact sur l’environnement et favoriser une qualité de vie durable pour ses habitants.   Symbiose industrielle  : Système dans lequel les déchets d’une industrie deviennent la matière première d’une autre, réduisant les impacts environnementaux. Génération Zéro déchet  : Pratique de réduction des déchets à la source pour minimiser la production de déchets non recyclables. Impact social  : Effet qu'une organisation ou une activité a sur la société, en termes de bien-être, d’égalité et de droits humains. Bilan social  : Évaluation des actions d'une entreprise sur le plan social, notamment en matière de conditions de travail, d’égalité et de dialogue social. Indicateurs de développement durable  : Mesures permettant de suivre les progrès réalisés en matière d’environnement, d’économie et de bien-être social. Taxe carbone  : Impôt sur les émissions de CO2 visant à inciter les entreprises et les individus à réduire leur empreinte carbone. Ecoscore  : Système de notation des produits en fonction de leur impact sur l’environnement. Territoire à énergie positive  : Territoire qui produit plus d'énergie renouvelable qu'il n’en consomme. Durabilité  : Caractéristique d'un produit, service ou processus qui peut être maintenu sur le long terme sans épuiser les ressources naturelles. Neutralité écologique  : Absence d'impact négatif d'une activité sur l’environnement, grâce à des compensations ou des pratiques durables. Métabolisme urbain  : Concept décrivant la ville comme un organisme vivant qui consomme des ressources et produit des déchets. Slow food  : Mouvement qui promeut une alimentation de qualité, locale et respectueuse des traditions, en opposition à la fast food. Eco-innovation  : Innovation qui apporte une amélioration environnementale significative dans un produit, un service ou un processus. Trame verte et bleue  : Réseau d’espaces naturels qui relie les écosystèmes terrestres (verts) et aquatiques (bleus) pour favoriser la biodiversité.       CONCLUSION   J'aurais pu également citer des termes comme  Eco-anxiété ,  Sobriété numérique ,  Pollution lumineuse ,  Régénération écologique ,  Agrivoltaïsme ,  Finance verte ,  Eco-psychologie ,  Zéro artificialisation nette ,  Nudges verts ,  Eco-conduite ,  Urbanisme durable ,  Consommation collaborative  ou encore  Tourisme responsable . Ces concepts nous rappellent que la RSE et la santé environnementale ne connaissent pas de limites.   Voici un aperçu des coûts liés à certains dysfonctionnements de notre système : Absentéisme  : 107 milliards d’euros Qualité de l’air intérieur  : 19 milliards Perturbateurs endocriniens  : 4 milliards (157 milliards pour l’Europe) Diabète  : 8,5 milliards Malbouffe  : 70 milliards Nuisances sonores  : 156 milliards Iatrogénie médicamenteuse  : 2 milliards Chutes chez les aînés  : 2 milliards Gaspillage médicamenteux  : 7 milliards Changement climatique  : entre 16 et 30 milliards (jusqu’à 100 milliards d’ici 2050) Effondrement de la biodiversité  : entre 10 et 15 milliards Tabac, alcool, drogues  : 24 milliards   La RSE est une véritable culture qui nous élève, renforce l’attractivité des organisations, tout en augmentant leur rentabilité et leur durabilité. Agir en conscience face à ces grands défis n’est pas seulement un choix, c’est une nécessité. C’est l’advertance, ce discernement essentiel, qui nous guidera vers un avenir plus juste, plus noble, pour les générations actuelles et futures.

bottom of page